 |
 |
|
 |
Perlidae |
|
 |
Famille des Perlidae Latreille, 1802 |
|
 |
La famille des Perlidae comprend 4 genres pour au moins 10 espèces de grande taille (les femelles dépassant 20 mm). Les adultes sont de teinte généralement foncée. Les larves possèdent des branchies filamenteuses caractéristiques (coxales et souvent anales) qui les distinguent des autres familles de Plécoptères. Elles colonisent principalement le rhithral des cours d'eau. Les adultes émergent au printemps dans les rivières de plaine, et suivent un classique décalage estival selon l'altitude.
|
 |
|
 |
Dinocras cephalotes (Curtis, 1827) |
|
 |
Cette espèce est assez fréquente, y compris en plaine. La larve apparaît souvent presque noire, avec un fort contraste des filaments branchiaux blancs. Quelques motifs clairs sont également visibles. |
 |
|
 |
Dinocras cephalotes, larve se déplaçant dans le substrat du cours d'eau |
 |
|
 |
Dinocras ferreri (Pictet, 1841) |
|
 |
Les adultes de cette espèce, inféodée à l'extrême Sud-Est de la France, possèdent deux taches jaunes caractéristiques sur le front. |
 |
|
 |
La très jolie larve de Dinocras ferreri (août 2015). |
 |
|
 |
Dinocras megacephala (Klapálek, 1907) |
|
 |
Cette espèce est caractéristique des cours d'eau du Massif jurassien, bien qu'étant aussi connue des Préalpes. Le mâle est macroptère, contrairement à celui de D. cephalotes qui est brachyptère. |
 |
|
 |
Larves de Dinocras megacephala du Jura (Août 2014). |
 |
|
 |
Eoperla ochracea (Kolbe, 1885) |
|
 |
Cette espèce est la plus petite de la famille. Non revue récemment, elle est à rechercher dans tous les ruisseaux de la façade méditerranéenne. |
 |
|
 |
Marthamea vitripennis (Burmeister, 1839) |
|
 |
Autrefois présente dans plusieurs rivières du piémont des Pyrénées, cette espèce n'a pas été revue depuis plusieurs dizaines d'années. Elle peut être considérée en danger critique d'extinction. |
 |
|
 |
Perla abdominalis Burmeister, 1839 |
|
 |
Larve de la jolie Perla abdominalis de l'Alagnon (avril 2015). |
 |
|
 |
Complexe Perla bipunctata Pictet, 1833 |
|
 |
Une récente ébauche de révision de Perla grandis et Perla bipunctata permet maintenant de les considérer comme des complexes d'espèces très voisines et d'en distinguer plusieurs antérieurement nommées sous l'un de ces deux noms (Reding J.-P.G. 2023). Pour le complexe Perla bipunctata, plusieurs espèces ont été définies mais leur présence en France n'est pas établie. Les données historiques (carte jointe) restent donc pour le moment uniquement incluses dans le complexe P. bipunctata.
|
 |
|
 |
Complexe Perla grandis Rambur, 1842 |
|
 |
Une récente ébauche de révision de Perla grandis et Perla bipunctata permet maintenant de les considérer comme des complexes d'espèces et d'en distinguer plusieurs antérieurement nommées sous l'un de ces deux noms (Reding J.-P. G. 2023). Pour le complexe P. grandis, ont été différenciées pour la faune de France: P. grandis, P. pyrenaica et P. ravizzaorum. Cette conclusion impose un nouvel examen des spécimens de notre collection et nommés P. grandis, pour les associer à l'une des nouvelles espèces et définir progressivement leur distribution. La carte jointe rappelle, pour information, les données de notre inventaire pour ce qui concerne le complexe P. grandis.
|
 |
|
 |
Perla grandis Rambur, 1842 |
|
 |
Perla marginata (Panzer, 1799) |
|
 |
Perla marginata est une espèce largement répandue, facile à déterminer à la phase larvaire par l'absence de branchies anales et par le dessin caractéristique de la tête, mais aussi par la coloration fauve des adultes. |
 |
|
 |
Larve de Perla marginata, du Lagnon, cours d'eau du Cantal (août 2012). |
 |
|
 |
Perla pyrenaica Reding, 2023 |
|
 |
Perla ravizzaorum Reding, 2023 |
|
 |
|
 |
|
 |